Se nourrir dans le 20e : #Episode1 : Pourquoi des produits de qualité, à prix raisonnables, en circuit court ?
#Saison1 #Épisode2
Ayant grandi dans le Jura, dans un petit village où on allait chercher le lait et les œufs directement à la ferme, j’ai toujours été sensible au goût des aliments et la façon dont ils sont produits et distribués. Aimant manger et faire la cuisine, j’ai toujours trouvé insipides les fruits et les légumes de supermarché. J’ai donc cherché des alternatives.
Des conséquences d’ampleur à l’agrobusiness
Au même moment, les programmes d’histoire géographie en lycée pro ont changé et j’ai travaillé un été le premier thème de géo : « Nourrir les hommes ». Le sujet d’études était : « L’agrobusiness aux Etats-Unis ». Je n’ai pas pu décrocher pendant plusieurs jours du site Géoconfluences, j’ai regardé des documentaires sur l’élevage intensif, j’ai lu des articles sur l’industrie agro-alimentaire et ses conséquences en terme de développement, d’environnement, de santé.
Un axe majeur de la transition écologique et de la santé : l’alimentation en circuit court
Je vous résume ainsi ma prise de conscience : l’agriculture industrielle s’est développée sur la promesse de nourrir les hommes à une période de forte croissance démographique, d’éradiquer sous nutrition et mal nutrition par une forte production grâce à la mécanisation, aux engrais, aux conditionnements de produits transformés. En réalité, elle a permis un fort enrichissement aux groupes agro-alimentaires qui se sont constitués. Elle est la cause d’une forte pollution des sols, d’un appauvrissement des agriculteurs et d’une baisse de qualité de ce que nous mangeons, donc de notre santé.
Une nécessaire accessibilité, géographique et financière, pour tou.te.s
J’ai commencé par fréquenter les magasins bio. Or, il ne me semblait pas qu’acheter des produits cultivés à plusieurs milliers de km de Paris, même biologiques, constitue une alternative. De plus, les prix m’effaraient. Il est impossible de nourrir une famille quand on a un salaire moyen dans les magasins bio. Alors j’ai commencé à chercher des alternatives accessibles à tous et dans une démarche durable.
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